La nuit.

J'aimerais vivre la nuit.
Finis les embouteillages, les klaxons, le bruit en général, place au silence feutré, aux ronronnements rassurants.

Une ville pour soi, ou presque. Un quartier, en tout cas, et facilement.
Je jouerais à être invisible.
J'emprunterais les passages les plus noirs, les plus à l'écart.

J'ai toujours aimé la solitude.
Là, ce serait encore mieux: j'annulerais la société.

Ecrit par lesgenssontdescons, le Vendredi 2 Avril 2004, 22:57 dans la rubrique "Le monde est fait de flèches, de molécules et d'électricité (J.C. Van Damme)".